Rapport final : À nous l’avenir : Sommet 2018 des bibliothèques, des archives et des musées

Table des matières

Message du bibliothécaire et archiviste du Canada et du président-directeur général de l’Association des musées canadiens

En décembre 2016, nous avons tenu le premier Sommet sur la valeur des bibliothèques, des archives et des musées. Notre objectif : faire l’état des lieux de la recherche sur la valeur sociale et économique des institutions de mémoire et mettre en relief les expériences novatrices des uns et des autres. Au terme de cette rencontre, nous avons adopté la Déclaration d’Ottawa, par laquelle nous nous engagions à miser sur les points communs des bibliothèques, des archives et des musées ainsi qu’à explorer les possibilités de collaboration, avec tous les avantages que cela comporte. La Déclaration réaffirmait notre volonté :

Guy Berthiaume, bibliothécaire et archiviste du Canada

John McAvity, président-directeur général, Association des musées canadiens

  • d’accroître la collaboration entre nos institutions et nos réseaux à l’échelle locale et nationale, pour nouer de nouveaux partenariats qui stimuleront la créativité et renforceront la participation;
  • d’élaborer des programmes et des services novateurs et d’adopter des technologies qui nous donneront les moyens de faire participer nos publics;
  • d’enrichir nos collections et d’en élargir l’accès pour contribuer de façon significative au bien commun et au développement durable.

Afin de poursuivre sur cette lancée, nous avons créé un groupe de travail chargé de mettre en œuvre la Déclaration d’Ottawa. Coprésidé par John McAvity et moi-même, ce groupe réunit en outre six experts issus de l’ensemble du secteur des institutions de mémoireNote de bas de page 1.

Il a pour mandat d’explorer et d’étudier la valeur qu’ajoutent ces institutions à la société canadienne et d’aider à cibler les domaines de partenariats potentiels.

Au cours de la dernière année, nous nous sommes efforcés de cerner les contours d’une éventuelle étude sur la valeur des bibliothèques, des archives et des musées qui pourrait rendre compte de la réalité de chacun de ces types d’institutions.

Nous avons également travaillé à cibler de nouveaux partenariats pour stimuler la créativité et renforcer le dialogue. Le Conseil des bibliothèques urbaines du Canada a sondé ses membres à ce sujet l’été dernier et nous comptons étendre cette démarche aux musées et aux archives sous peu.

Nous avons en outre entrepris une analyse environnementale portant sur les politiques culturelles du Canada, de l’Italie, de l’Espagne, de la France et du Royaume-Uni, afin d’identifier leurs éventuelles lacunes et de déterminer si nous devions doter notre pays d’une politique nationale prévoyant un rôle clé pour les bibliothèques, les archives et les musées.

Lors du premier Sommet, Maureen Sawa avait frappé dans le mille en disant que notre objectif devrait être d’en faire plus avec plus, au lieu d’en faire plus avec moins : plus de collaboration, plus de partenariats, plus de rayonnement, plus de pertinence. Travaillons ensemble pour que nous puissions y arriver, individuellement et collectivement.

Au cours de ce deuxième Sommet du secteur des GLAM, nous avons identifié les éléments fondamentaux d’une trame narrative montrant la valeur et l’ampleur des avantages qu’apportent à nos sociétés les bibliothèques, les archives et les musées. Le présent rapport est une première tentative de présenter ces éléments en prévision de nos prochains échanges.

Remerciements

Bibliothèque et Archives Canada et l’Association des musées canadiens tiennent à remercier le Musée royal de l’Ontario, la Commission canadienne pour l’UNESCO et Ecclesiastical Insurance Canada, sans qui le Sommet 2018 n’aurait pas été possible.

Synopsis

Dans la foulée du succès du premier Sommet sur la valeur des bibliothèques, des archives et des musées, tenu les 5 et 6 décembre 2016, les coprésidents du Groupe de travail sur la Déclaration d’Ottawa ont convié les participants à un deuxième Sommet. Intitulé « À nous l’avenir ». Cet événement a réuni praticiens et experts, le 30 janvier 2018, au Musée royal de l’Ontario, à Toronto. Les participants y ont discuté des quatre thèmes suivants :

  • Les communautés : comment la collaboration entre les institutions de mémoire peut-elle bénéficier aux communautés locales et permettre d’établir des liens et de promouvoir l’identité communautaire?
  • Les peuples autochtones : comment les institutions de mémoire peuvent-elles collaborer plus étroitement avec les peuples autochtones pour renouveler leurs relations mutuelles, basées sur la compréhension et le respect?
  • Le secteur privé : comment les institutions de mémoire peuvent-elles collaborer avec le secteur privé pour stimuler l’innovation?
  • Les priorités gouvernementales : comment les institutions de mémoire peuvent-elles travailler avec les divers ordres de gouvernement?

Quelque 280 participants étaient présents pour l’occasion. Le mot-clic #GLAM2018 a retenu l’attention toute la journée, oscillant entre la première et la douzième place au palmarès des thèmes les plus populaires au Canada. Pour un résumé du Sommet à travers le prisme de Twitter, l’on peut consulter la compilation des principaux gazouillis (en anglais) préparée par Sarah J. McCabe.

Un récit convaincant : la nécessité d’une trame narrative

« Nous devons d’abord savoir qui nous sommes. » – Angela Cassie

Un thème central s’est imposé lors du Sommet : la nécessité, pour les institutions de mémoire, de se doter d’une trame narrative démontrant la valeur et l’ampleur des avantages qu’elles apportent à la société. Dans son allocution d’ouverture, John McAvity a appelé les bibliothèques, les archives et les musées à agir pour améliorer la perception du grand public à leur égard, afin que celui-ci ne les tienne plus pour acquises. Dans le discours qui a suivi, la sénatrice Patricia Bovey a soulevé la nécessité d’aller au-delà des indicateurs statistiques existants, qui offrent une perspective trop étroite et à court terme, afin de saisir l’ampleur des répercussions économiques et sociales créées par les institutions de mémoire, une trame narrative plus large et cohérente appuierait et nourrirait les relations, tant entre les bibliothèques, les archives et les musées qu’avec d’autres partenaires.

De gauche à droite : Chris Kitzan, Vickery Bowles, Doug Knight, Rupert Duchesne et Andrea Cohen Barrack

Conférenciers et panélistes ont tout au long de la journée exploré les bénéfices associés à une trame narrative commune, un message convaincant et un « métadiscours ». Ils ont souligné que les institutions de mémoire doivent faire valoir leur importance, leur pertinence et les avantages qu’elles peuvent offrir à leurs partenaires. Les conférenciers Daphne Wood, Chris Kitzan, Angela Cassie, Jack Lohman, Tim Johnson, Sara Diamond et Doug Knight ont tous abordé cette question.

Plusieurs ont abordé les thèmes de la collaboration et des partenariats, conçus comme l’antidote aux défis liés aux ressources limitées dont disposent les institutions de mémoire. Les participants au Sommet ont suggéré qu’une trame narrative englobante et bien définie, faisant la preuve de l’apport des institutions de mémoire à la prospérité sociale à long terme, permettrait de maximiser les bénéfices du partenariat et de l’élargir à d’autres secteurs, comme le secteur privé, les gouvernements ou les organisations sans but lucratif.

Vers une trame narrative fondamentale

Tant les présentations que les ateliers ont permis de tisser une trame narrative fondamentale, présentant le rôle des bibliothèques, des archives et des musées dans la société. La suite de ce rapport traite des principaux thèmes transversaux qui s’y rattachent et propose qu’ils puissent enrichir et appuyer la trame principale tout en fournissant une assise sur laquelle bâtir.

Une collaboration différente : aspirer à une relation nouvelle

« Ces gens veulent être nos partenaires, dans notre pays. Nous devons par conséquent être comme des frères pour eux et vivre comme une seule famille. Nous nous partagerons tout en parts égales, moitié-moitié : la terre, l’eau, les arbres, etc. Ce qui est à nous leur appartiendra et ce qui est à eux nous appartiendra. Nous nous aiderons mutuellement à être grands et bons. »
– Mémoire présenté à sir Wilfrid Laurier par les chefs des Secwepemc, des Okanagans et des Thompson, cité par le chef Ronald Ignace

Comme ce fut le cas lors du premier Sommet, le thème de la collaboration est revenu tout au long de la journée. Cette fois, il était cependant mieux balisé, particulièrement en ce qui a trait à la façon dont le secteur des bibliothèques, des archives et des musées ajoute de la valeur aux partenariats.

De gauche à droite : Maureen Sawa, Daphne Wood, Heather Kelly et Andrea Stewart

Andrea Stewart, entre autres, a fait valoir que le principal avantage de la collaboration pour les institutions de mémoire vient du fait qu’elle permet aux organisations de tirer parti de l’expertise et des ressources des partenaires, d’avoir accès à de nouvelles possibilités de financement, d’accroître leur visibilité, d’adopter des démarches stratégiques concertées et, ultimement, de favoriser le partage d’expertise entre réseaux.

Le chef Ronald Ignace et Heather Kelly ont soulevé l’importance de veiller à ce que la collaboration entre les institutions de mémoire profite en parts égales à toutes les parties engagées. Dans le contexte de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, le chef Ignace a plaidé pour une véritable réciprocité entre les institutions de mémoire et les communautés autochtonesNote de bas de page 2. Renchérissant, Heather Kelly a avancé qu’il ne peut y avoir de collaboration efficace et véritable sans que tous les partenaires soient considérés comme des égaux poursuivant des objectifs mutuellement avantageux.

Enfin, Andrea Cohen Barrack et Rupert Duchesne ont abordé la question centrale des nouveaux types de collaboration au-delà du secteur des GLAM. Ils ont fait valoir que la philanthropie traditionnelle fondée sur des résultats à court terme était dépassée. Ils ont indiqué que, compte tenu de la volonté des entreprises de miser sur des relations en cohérence avec leur marque et leurs objectifs propres, la collaboration doit dorénavant être conçue comme un échange réciproque, un investissement profitant à toutes les parties, dans la longue durée. Susan Wright et Chris Kitzan ont, pour leur part, présenté des exemples convaincants de partenariats et d’échanges d’expertise mettant en vedette la Bibliothèque publique de Toronto et le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada.

De gauche à droite : Tim Johnson, Petal Furness, le chef Ronald E. Ignace et Alan Ojiig Corbiere

En élaborant leur trame narrative, les institutions de mémoire doivent démontrer qu’elles sont des partenaires dont l’expertise est reconnue. Elles doivent aussi miser sur cette expertise pour établir des partenariats dans un grand nombre de secteurs. Les institutions de mémoire canadiennes représentent une source d’information fiable, dotée d’intermédiaires de confiance. Elles sont on ne peut mieux placées pour exercer une plus grande influence dans la société canadienne et pour favoriser l’émergence de nouveaux espaces durables de collaboration et de discussion.

Faire confiance aux faits : un espace de discussion

« Les bibliothèques, les archives et les musées sont des institutions où l’on honore les faits. »
– Patricia Bovey, sénatrice

Depuis un certain temps déjà, les bibliothèques, les archives et les musées réfléchissent à leur rôle unique eu égard à l’émergence des « fausses nouvelles » et de la désinformation, ainsi qu’aux réalités sociales et technologiques qui ont rendu ces phénomènes omniprésents. Mark Engstrom et d’autres l’ont mentionné au cours des discussions: les institutions de mémoire s’intéressent aux « faits véritables ». À l’heure actuelle, elles sont (encore) jugées dignes de confiance, une confiance qu’elles devraient honorer en prenant grand soin de ne pas la compromettre. Comme Jack Lohman l’a souligné, les institutions de mémoire sont à même de mettre en lumière et de juxtaposer une myriade de faits et d’offrir un discours nuancé. Selon la sénatrice Patricia Bovey, leur force (et donc leur valeur) réside dans « cette capacité unique à présenter de multiples points de vue sur de multiples questions qui nous touchent en tant qu’individus, en tant que collectivité et en tant que société ».

De gauche à droite : Jessica Johnson, Susan Wright et Angela Cassie

Comme l’a fait valoir Susan Wright, la mine de documents recueillie, conservée et mise à la disposition du public fait des institutions de mémoire non seulement des sources d’information influençant le discours et les débats publics, mais aussi des espaces de discussion, tant physiques que numériques. Plus qu’une solution de rechange à la désinformation, ces espaces de discussion sont également des espaces d’éducation et d’apprentissage. Ces processus à long terme qui ont une importance primordiale pour comprendre l’autre et rendre possible la réconciliation ont été perçus comme une composante essentielle de la trame narrative des institutions de mémoire.

Redonner la parole à l’histoire : comprendre l’autre

« Les miens dormiront pendant cent ans, et quand ils se réveilleront, ce seront les artistes qui leur rendront leur esprit. » – Louis Riel, cité par Tim Johnson

Jack Lohman

L’accès à des sources d’information multiples n’est qu’une première étape pour comprendre le passé et ceux qui l’ont vécu. Sara Diamond l’a bien montré : le contexte historique est primordial pour que les faits prennent tout leur sens et mènent à une meilleure compréhension. Le chef Ronald Ignace et Alan Ojiig Corbiere ont tous deux abordé le sombre passé colonial du Canada et les luttes d’hier et d’aujourd’hui pour faire valoir les droits des Autochtones. Alan Ojiig Corbiere a fait valoir que les communautés autochtones doivent pouvoir rapatrier l’information et les artéfacts qui se trouvent dans les bibliothèques, les archives et les musées, afin qu’elles puissent les remettre en contexte, permettre de comprendre l’intention de leurs créateurs et raconter elles-mêmes leur histoire. Par la discussion, l’échange et la compréhension, les institutions de mémoire peuvent apprendre de l’autre. Pour illustrer ce propos, Tim Johnson a soulevé l’exemple de la ceinture wampum. Au-delà de sa nature d’un objet culturel, percevoir l’artéfact comme un document d’archives, un document ayant « valeur de contrat », fournit une perspective qui change notre relation avec lui. Cette mise en contexte jette un nouvel éclairage sur sa signification, son histoire et son utilisation.

Les institutions de mémoire ont également un rôle clé à jouer dans la revitalisation des langues autochtones. Avec la myriade de publications et d’enregistrements conservés dans leurs collections (des livres, des lettres, des lexiques, des dictionnaires, des entrevues, etc.), elles ont beaucoup à offrir aux communautés autochtones qui souhaitent faire revivre leurs langues. Par exemple, elles sont en mesure d’acquérir de nouveaux documents en langues autochtones, de rendre leurs ressources accessibles en ligne, de préserver des objets pour la postérité et d’aider les communautés autochtones à gérer leurs propres documents.

Dans une société où les groupes marginalisés sont encore nombreux, les institutions de mémoire, avec leur approche nuancée, offrent à tous un espace pour redéfinir le contexte de leur expérience. Elles participent activement au discours public en permettant une meilleure connaissance et une meilleure compréhension de l’autre, ainsi qu’une plus grande inclusion sociale. Dans le contexte particulier de la réconciliation, le chef Ignace l’a bien mentionné : « Nous avons un lien trouble avec les pans de notre passé qui dorment dans les musées. » Les institutions de mémoire ont l’occasion d’aider à rebâtir ce lien. Puisqu’en cette ère numérique, les discussions rejoignent un public mondial, elles sont à même de collaborer sur la scène internationale. Cette notion constitue le quatrième et dernier pilier de la trame narrative fondamentale identifiée lors du sommet.

Au-delà de nos frontières : un public mondial

« Nous [les institutions de mémoire] avons l’obligation morale d’agir comme groupe de pression. » – Jack Lohman

La sénatrice Patricia Bovey

Le rôle des arts et de la culture dans le monde a été abordé à maintes reprises. Ces secteurs étant visés par pratiquement tous les grands accords commerciaux (entre autres en raison des droits d’auteur et de propriété intellectuelle), ils sont propices à l’établissement de partenariats avec d’autres pays. De plus, les arts et la culture constituent un attrait touristique important, favorisant ainsi le développement économique. L’échange d’information à l’échelle planétaire permet en outre au Canada de faire connaître ses arts, sa culture et même des éléments fondamentaux de son histoire à un public international. En leur qualité de gardiens et d’experts de notre passé et de notre présent culturels, les institutions de mémoire canadiennes sont donc bien placées pour jouer un rôle clé dans l’établissement d’une identité culturelle internationale pour le Canada.

Le premier Sommet : autres éléments d’une trame narrative

Sara Diamond

Un retour sur le premier Sommet nous permet d’identifier certains éléments de la trame narrative fondamentale sur la valeur des bibliothèques, des archives et des musées pour la société canadienne, notamment l’idée que ces institutions jouent un rôle essentiel dans le monde de la culture en appuyant le travail des créateurs. En effet, elles interviennent aux deux extrémités du spectre de la création : loin de se limiter à acquérir et à préserver des œuvres déjà créées, elles stimulent la création en étant une source d’inspiration pour les artistes.

La trame narrative des institutions de mémoire s’appuie sur l’idée que leur valeur va bien au-delà des répercussions économiques qu’elles suscitent. Bien sûr, on ne peut ignorer ces répercussions : des études menées par la British Library, la Bibliothèque publique de Toronto et la Bibliothèque publique d’Ottawa révèlent que chaque dollar investi dans les bibliothèques en rapporte environ cinq, ce qui est considérable.

Conclusion

« En Afrique, nous avons un dictonnbsp;: tout seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin. » – Robin Jones Gunn, citée par Chris Kitzan

Si le premier Sommet se voulait un tremplin pour de futures collaborations destinées à renforcer le secteur des bibliothèques, des archives et des musées, le deuxième s’est efforcé de dresser les contours d’une trame narrative fondamentale décrivant la façon dont ces institutions ajoutent de la valeur à la société canadienne. Nous devons maintenant enrichir cette trame et analyser des concepts qui ne l’ont pas encore été, en veillant à ce qu’elle tienne compte de l’ensemble du secteur. Nous devons aussi définir le rôle des institutions de mémoire dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une éventuelle politique culturelle canadienne, ce qui ne sera pas une mince tâche.

Néanmoins, comme l’a dit Daphne Wood, c’est avec un optimisme déterminé que nous nous y attèlerons.

De gauche à droitenbsp;: Susan Wright, Angela Cassie, Paul Gilbert, Sara Diamond, le chef Ronald E. Ignace, Chris Kitzan, Petal Furness, Vickery Bowles, Gail Lord, Maureen Sawa, Jack Lohman, Guy Berthiaume, John McAvity, Doug Knight, Marie Lalonde, Rupert Duchesne, Andrea Cohen Barrack, Andrea Stewart, Christine Lovelace, Dara Price et Daphne Wood

 

Annexe A : Ordre du jour

Ordre du jour – Sommet II : À nous l’avenir

Mot d’ouverture

  • Maître de cérémonie : Dara Price, directrice, Recherche stratégique et Politiques, Bibliothèque et Archives Canada
  • Mark Engstrom, sous-directeur, Musée royal de l’Ontario
  • Guy Berthiaume, bibliothécaire et archiviste du Canada, Bibliothèque et Archives Canada

Conférencière principale :

  • l’honorable Patricia Bovey, sénatrice indépendante du Manitoba

Atelier I : Les institutions de mémoire et les communautés

Modératrice :

  • Maureen Sawa, présidente-directrice générale, Bibliothèque publique du Grand Victoria et présidente sortante, Conseil des bibliothèques urbaines du Canada

Panélistes :

  • Heather Kelly, fondatrice et directrice, Bloor St. Culture Corridor
  • Andrea Stewart, coprésidente, Archives, musées et bibliothèques, Nouvelle-Écosse
  • Daphne Wood, ancienne présidente, British Columbia Library Association

Atelier II : Les institutions de mémoire et les communautés autochtones

Modératrice :

  • Petal Furness, présidente, Association des musées de l’Ontario et gestionnaire du musée et du centre d’archives Grey Roots

Panélistes :

  • Alan Ojiig Corbiere, historien anishinaabe, Première Nation M’Chigeeng
  • Ronald E. Ignace, chef de la bande Skeetchestn
  • Tim Johnson, chef de production de RUMBLE: The Indians Who Rocked The World

Conférencière principale :

  • Sara Diamond, présidente et vice-chancelière, Université de l’OCAD (École d’art et de design de l’Ontario)

Atelier II : Les institutions de mémoire et les communautés autochtones

Modératrice :

  • Petal Furness, présidente, Association des musées de l’Ontario et gestionnaire du musée et du centre d’archives Grey Roots

Panélistes :

  • Alan Ojiig Corbiere, historien anishinaabe, Première Nation M’Chigeeng
  • Ronald E. Ignace, chef de la bande Skeetchestn
  • Tim Johnson, chef de production de RUMBLE: The Indians Who Rocked The World

Conférencière principale :

  • Sara Diamond, présidente et vice-chancelière, Université de l’OCAD (École d’art et de design de l’Ontario)

Atelier III : Les institutions de mémoire et le secteur privé

Modératrice :

  • Vickery Bowles, bibliothécaire en chef, Bibliothèque publique de Toronto

Conférencier :

  • Chris Kitzan, directeur général, Musée de l’aviation et de l’espace du Canada

Panélistes :

  • Andrea Cohen Barrack, vice-présidente, Relations communautaires et Responsabilité sociale, Groupe Banque TD
  • Rupert Duchesne, vice-président, conseil d’administration, Musée des beaux-arts de l’Ontario
  • Doug Knight, PDG, Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle

Atelier IV : Les institutions de mémoire et les priorités gouvernementales

Modératrice :

  • Jessica Johnson, rédactrice en chef et directrice artistique, The Walrus

Panélistes :

  • Angela Cassie, vice-présidente, Affaires publiques et programmation, Musée canadien pour les droits de la personne
  • Susan Wright, directrice adjointe, Conseil des arts de Toronto

Conférencier principal :

  • Jack Lohman, PDG, Musée royal de la Colombie-Britannique

Mot de la fin

  • Gail Lord, cofondatrice et coprésidente, Lord Cultural Resources
  • Guy Berthiaume, bibliothécaire et archiviste du Canada, Bibliothèque et Archives Canada
  • John McAvity, président-directeur général, Association des musées canadiens

Annexe B : Infographie

Figure 1
Figure 1 - Version textuelle

La trame narrative des institutions de mémoire et leur valeur pour la société est représentée par une infographie. De la base de l’image, une flèche ascendante grise intitulée « Avantages socioéconomiques » mène à un schéma central qui relie six boîtes jaunes entre elles par des flèches. De la boite intitulée « Relations de collaboration » surplombant le schéma partent deux flèches vertes descendantes, liant à une première boite à gauche intitulée « Entités dignes de confiance », et une seconde à droite intitulée « Mise en contexte ». De celles-ci partent deux autre flèches vertes descendantes à trait continu menant à une première boite de gauche intitulée « Escape de discussion », et une seconde à droite intitulée « Voix pour les groupes marginalisés ». Les deux boites de gauche sont liées entre par un trait noir pointillé à celles de droite. Des boites du bas partent deux flèches descendantes vertes pleines menant à une dernière boite intitulée « Public mondial ». Deux flèches vert pâle partant de la boite du haut vers celle du bas encadrent ce schéma. Celle à gauche est intitulée « Catalyseur pour la création », et celle de droite « Recueillir, préserver et faire connaitre les œuvres ».