Item – Thèses Canada

Numéro d'OCLC
904537543
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Exemplaire de BAC
Auteur
Christin, Didier,1970-
Titre
Participation publique et gestions territoriales des eaux en France : à la recherche de nouvelles formes d'implication de la société
Diplôme
Thèse (D. en sciences de l'environnement)--Université du Québec à Montréal, 2014.
Éditeur
Montréal : Université du Québec à Montréal ; 2014.
Description
1 online resource (xi, 577 pages) :illustrations, cartes.
Notes
En tête du titre: Université du Québec à Montréal.
Comprend des références bibliographiques (pages 475-487).
Résumé
En adoptant en 2000 la Directive Cadre Européenne sur l'eau, les États membres de la Communauté Européenne se sont fixés des objectifs ambitieux pour les milieux, en particulier la reconquête du bon état écologique des masses d'eau d'ici 2015 ou 2027. A cette ambition s'ajoute des exigences accrues en termes de participation du public, qui devient un objectif en soit, et d'efficacité économique. Cette triple exigence fait émerger un "problème de l'action" original : comment parvenir à des résultats rapides et ambitieux du point de vue du fonctionnement des milieux aquatiques à coûts politiques et économiques acceptables? Résoudre cette difficile équation est au c♭ur de l'action d'un acteur clé de la gestion de l'eau en France, l'agence de l'eau. A l'analyse, il apparaît que les politiques publiques de l'eau ne peuvent pas façonner et stimuler une amélioration durable de la gestion de l'eau et des milieux aquatiques sans une réelle implication des acteurs, de la société. Or, "l'implication active" effectivement attendue des dispositifs participatifs issus des politiques publiques de l'eau et sur lesquels repose une grande partie de la capacité d'action de l'agence de l'eau n'est pas réellement recherchée. Les travaux menés sur la "gestion territoriale des eaux", gestion initiée et portée par des communautés d'acteurs dans leurs territoires de vie, laissent entrevoir des pistes prometteuses pour l'action. Pour autant, ces dynamiques territoriales sont difficiles à faire émerger, difficiles à faire coexister aux côtés des politiques publiques de l'eau et donc difficiles à faire converger avec elles. Il apparaît alors qu'un niveau d'organisation, le "méso", de même qu'une modalité pour l'action, l'action en commun, ont été désinvestis par nos sociétés démocratiques, ce qui nuit et limite toute velléité "implication active" de la société dans la gestion de l'eau. Réinvestir devient de fait enjeu crucial pour le devenir des milieux aquatiques, des politiques publiques de l'eau comme de nos sociétés démocratiques.
Autre lien(s)
Disponible par Archipel
www.archipel.uqam.ca