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La fondation d’Ādisōke est établie

Communiqué de presse

Le 20 juin 2022 Lors d’un événement tenu aujourd’hui, le maire d’Ottawa, Jim Watson, l’honorable Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor (au nom de l’honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien), le conseiller Matthew Luloff, président du Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa, et le conseiller Dan Kohoko (au nom de la cheffe Wendy Jocko de la Première Nation algonquine de Pikwàkanagàn) ont célébré l’établissement de la fondation d’Ādisōke, la nouvelle installation partagée de la Bibliothèque publique d’Ottawa et de Bibliothèque et Archives Canada.

En honneur du Mois national de l’histoire autochtone, l’équipe du projet Ādisōke a souligné le partenariat respectueux et significatif avec la Nation algonquine Anishinābe. Les partenaires du projet ont placé un symbole significatif dans une dalle de béton qui fera partie de la fondation de l’installation. Il s’agit d’une cérémonie historique importante qui s’appuie sur l’esprit du renforcement des relations, de l’écoute active et de la réconciliation.

Construite pour atteindre une norme de carboneutralité et la cote Or de la certification LEED, Ādisōke sera un modèle écologique qui donnera l’exemple d’une conception d’infrastructures durables et qui contribuera à un environnement propre, sécuritaire et durable pour les générations actuelles et futures. Elle ouvrira la voie à d’autres projets d’infrastructure fédéraux et municipaux tout en permettant à la Ville d’atteindre ses objectifs quant à la transformation d’Ottawa en ville propre, renouvelable et résiliente d’ici 2050.

L’installation moderne et iconique d’Ādisōke, dont l’ouverture est prévue en 2026, deviendra une destination phare du territoire traditionnel de la Nation algonquine Anishinābe, dans un secteur que l’on connaît maintenant sous le nom de région de la capitale nationale. Ādisōke offrira une expérience client dynamique dans le cadre de ses services publics, de ses expositions et de ses événements, qui mettront en vedette les histoires et les récits autochtones, ainsi que notre riche patrimoine canadien. Les programmes et les services conjoints en feront une destination véritablement unique au Canada.

Le site d’Ādisōke se trouve sur le territoire traditionnel non cédé de la Nation algonquine Anishinābe, qui occupe la région depuis des temps immémoriaux. Les aînés et les membres de la Nation hôte ont été des partenaires clés dans la conception de l’installation et le choix du nom Ādisōke, qui renvoie à l’art du récit dans la langue algonquine anishinābemowin.

Pour de plus amples renseignements sur le projet Ādisōke, visitez le site Adisoke.ca.

À propos de Bibliothèque et Archives Canada

Le mandat de Bibliothèque et Archives Canada consiste à préserver le patrimoine documentaire du Canada pour les générations présentes et futures et à être une source de savoir permanent accessible à tous, contribuant ainsi à l’épanouissement culturel, social et économique du Canada. En outre, Bibliothèque et Archives Canada facilite la concertation des divers milieux intéressés à l’acquisition, à la conservation et à la diffusion du savoir, en plus de servir de mémoire permanente à l’administration fédérale et à ses institutions. 

Bibliothèque et Archives Canada est en ligne au www.bac-lac.gc.ca. Restez branchés par l’entremise de nos fils RSS, de nos  comptes TwitterFacebookYouTubeInstagramLinkedIn et Flickr, de notre blogue et de nos balados pour rester au fait des dernières nouvelles de Bibliothèque et Archives Canada.

Citations

« Aujourd’hui est un grand jour alors que nous célébrons la construction des fondations pour Ādisōke, nous rapprochant un peu plus de l’ouverture de cette installation de calibre mondial en 2026. Ādisōke sera un centre important de notre ville et une pierre angulaire de notre communauté. Il s’agira d’un espace accueillant, inspirant et inclusif dont pourront profiter les résidents d’Ottawa, les Canadiens, les peuples autochtones et les visiteurs de toutes les parties du monde, pendant des générations. »

– Le maire Jim Watson, Ville d'Ottawa

« Ce qui se concrétise sous nos yeux est bien plus qu'une fondation en béton. On jette les bases d'un projet unique au Canada : un partenariat fédéral-municipal novateur, un bâtiment exemplaire sur le plan environnemental et un chantier qui contribue au développement économique et à l'épanouissement de notre culture. Mais surtout, Ādisōke est un exemple de respect, de compréhension, de collaboration et d'engagement envers la réconciliation entre les peuples autochtones et non-Autochtones. »

– L’honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien

« Aujourd’hui, nous établissons officiellement la fondation d’Ādisōke. Surtout, nous célébrons la collaboration unique au cœur de ce projet tout aussi singulier. En travaillant ensemble pour faire progresser la réconciliation, le respect, la durabilité et l’innovation, la collaboration entre la Bibliothèque publique d’Ottawa, Bibliothèque et Archives Canada et la Nation algonquine Anishinābe nous oriente tous vers la voie à suivre. »

– Le conseiller Matthew Luloff, président du Conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa

« Le foin d’odeur est l’un des médicaments que les Algonquins utilisent dans les cérémonies; il se dénature le long de certaines rivières et certains cours d’eau du territoire algonquin. Le foin d’odeur est tressé; trois groupes de souches se rassemblent dans la tresse. Chaque souche à elle seule n’est pas très forte, mais lorsqu’elle est tressée, elles deviennent très fortes. Pour nous, cela symbolise notre relation avec la Ville d’Ottawa, la Bibliothèque publique d’Ottawa et Bibliothèque et Archives Canada. Les Algonquins sont représentés par la première souche, la Ville et vos citoyens sont représentés par la deuxième souche, et le Canada, notre pays, est représenté par la troisième souche. Ensemble, nous sommes tous très forts comme la tresse du foin d’odeur. Le partenariat que nous avons formé avec la Bibliothèque publique d’Ottawa, Bibliothèque et Archives Canada, les Algonquins de la Première Nation de Pikwakanagan et de Kitigan Zibi Anishinābeg est un partenariat solide pour l’avenir. »

Le conseiller Dan Kohoko, Première Nation algonquine de Pikwàkanagàn 

Faits en bref

  • Le 20 juin est une journée spéciale pour BAC ! 

  • Le 20 juin 1872, le cabinet canadien approuve la nomination du journaliste montréalais Douglas Brymner au poste de dirigeant des nouvelles archives publiques, qui relèvent du ministère de l’Agriculture. Ce nouveau service national d’archives répond à une demande formulée par des passionnés d’histoire, qui souhaitent améliorer l’accès au patrimoine documentaire du Canada. Dans son rôle de premier archiviste du pays, qu’il occupera pendant 30 ans, Brymner rassemble des documents historiques provenant de sources gouvernementales et privées. De plus, il supervise la transcription de documents concernant le Canada dans les archives françaises et britanniques. Après de modestes débuts dans un sous-sol de la Colline du Parlement, il y a 150 ans, les Archives fédérales deviennent les Archives publiques du Canada en 1912, puis les Archives nationales du Canada en 1987. En 2004, elles fusionnent avec la Bibliothèque nationale du Canada (fondée en 1953) pour former Bibliothèque et Archives Canada. Cette institution compte aujourd’hui parmi les plus grands centres d’archives et de bibliothèques du monde

  • À la même date, il y a 55 ans, les résidents d’Ottawa et les Canadiens ont participé à diverses cérémonies ayant mené à l’inauguration, au 395, rue Wellington à Ottawa, de l’édifice de Bibliothèque et Archives Canada, situé à quelques centaines de mètres d’Ādisōke. Le premier ministre de l’époque, Lester B. Pearson, a coupé le ruban lors de l’inauguration, le 20 juin 1967. L’ouverture officielle de l’édifice devait coïncider avec les célébrations du centenaire de la Confédération canadienne. Il s’agit du seul grand édifice fédéral pour lequel une cérémonie d’inauguration fut organisée pendant l’année du centenaire.

  • Aujourd’hui, pour souligner la mise en place des fondations d’Ādisōke, BAC a déposé deux articles dans un moule où du béton a été coulé : la copie d’une photo de l’ouverture officielle de son édifice du 395, rue Wellington à Ottawa en 1967, et une reproduction de L’Abeille. Publiée de 1848 à 1862, L’Abeille était le journal étudiant du Petit Séminaire de Québec, un collège classique. On y retrouvait fréquemment des transcriptions de documents historiques issus de la collection du Séminaire, une ressource précieuse pour les chercheurs à une époque où les archives de l’établissement étaient difficilement accessibles. Pour cette raison, Douglas Brymner, premier archiviste du pays, a acquis des numéros anciens du journal peu après son entrée en fonction en 1872. Un lot de trois volumes reliés de L’Abeille constitue donc la première acquisition documentée faite par Bibliothèque et Archives Canada, plus d’un siècle avant que notre institution soit chargée de conserver à la fois les documents publiés et les archives.

Personnes-ressources

Ville d’Ottawa
613-580-2450
medias@ottawa.ca

Bibliothèque publique d’Ottawa
media@biblioottawalibrary.ca
www.biblioottawalibrary.ca

Bibliothèque et Archives Canada
819-994-4589
bac.media.lac@canada.ca

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