Transcription de Trésors dévoilés épisode 12
Josée Arnold :
Chers auditeurs, je tiens à vous informer que cet épisode est une version mise à jour d'un balado publié précédemment. Nous avons réédité le balado pour mieux refléter ce que notre invité avait partagé avec nous. Même si vous avez déjà écouté la version originale, nous pensons que vous apprécierez ce contenu supplémentaire, qui ajoute un tout nouvel angle à l'histoire. Bonne écoute!
Théo Martin (TM) :
Bienvenue à Découvrez Bibliothèque et Archives Canada : votre histoire, votre patrimoine documentaire. Ici Théo Martin, votre animateur. Joignez-vous à nous pour découvrir les trésors que recèlent nos collections, pour en savoir plus sur nos nombreux services et pour rencontrer les gens qui acquièrent, protègent et font connaître le patrimoine documentaire du Canada.
Bienvenue à Trésors dévoilés!
Dans cette série de balados, nous vous présenterons certains objets de la collection de Bibliothèque et Archives Canada, ou BAC. Dans chaque épisode, nous discuterons avec un employé de BAC pour mettre en lumière un élément qui, à son avis, représente un véritable « trésor » de la collection.
Il peut s’agir de pièces rares, parfois inhabituelles ou précieuses, ou d’articles ayant une importance historique. Peut-être nos experts auront-ils également une histoire intéressante, voire fascinante à vous raconter! Tous mettront certainement en valeur notre vaste et riche collection qui constitue le patrimoine documentaire partagé par tous les Canadiens.
Et maintenant, voici l’épisode 12.
Krista Cooke (KC) :
Je crois que je vais d’abord commencer par en faire une description. Il s’agit d’une toute petite photo fixée dans un album par des coins adhésifs. On dirait une photo de famille bien ordinaire, mais c’est bien plus que cela pour moi.
TM :
Vous venez d’entendre Krista Cooke, conservatrice à BAC. Nous lui avons demandé de nous parler de l’article dont il sera question dans cet épisode de Trésors dévoilés.
KC :
La photo montre un homme et une femme debout dans un champ boueux, appuyés sur leurs outils de récolte. Entre eux se trouvent deux jeunes enfants, un chiot et un gros seau de pommes de terre. Derrière eux, on peut voir une terre récemment défrichée, comme le montre les tas de broussailles et la forêt broussailleuse à l’arrière-plan. On pourrait croire qu’il s’agit d’une photo de famille ordinaire, mais pas du tout. Elle est tirée d’un album créé par la Canadian National Railways Land Settlement Association, ou l’Association du Canadien National pour la colonisation rurale. C’est une organisation qui a permis à plus de 27 000 nouveaux immigrants de s’établir dans les Prairies au début du 20e siècle.
Cette photo témoigne de l’expansion coloniale et des efforts d’édification du Canada en tant que nation. L’organisation qui l’a commandée a été un des acteurs principaux. La vague d’immigration du début du 20e siècle, documentée dans l’album, fait partie de l’effort gouvernemental visant à coloniser l’Ouest du pays. Ça a causé de graves problèmes pour plusieurs générations d’Autochtones de la région. L’album ne s’intéresse pas du tout aux peuples autochtones, il se concentre uniquement sur les familles européennes arrivées au Manitoba entre 1927 et 1930.
TM :
Chaque page de cet album contient de l’information sur une famille récemment arrivée au pays, notamment le nom du chef de ménage, la nationalité de la famille, le nom du navire sur lequel elle est arrivée, la date de débarquement et l’emplacement de sa nouvelle terre. Sur certaines pages, on retrouve une courte description de l’expérience vécue par la famille. Nous avons demandé à Krista comment elle a découvert cet objet dans la collection et ce qui le rend si intéressant.
KC :
La famille polonaise sur la photo que j’ai choisie, donc celle de Jozef Jarosz ainsi que son épouse et ses enfants non nommés, s’est installée près de Renwer, au centre du Manitoba. Ils ont choisi cet endroit parce que le frère de M. Jarosz avait déjà une ferme non loin de là. Quand on regarde cette photo tirée de la série qui montre cette famille, on peut voir que les dépendances et la maison sont rudimentaires, et que la vie n’a pas l’air facile. Pourtant, la famille semble très heureuse d’avoir choisi de s’établir ailleurs et fière de sa première récolte : 300 boisseaux de pommes de terre. Il est également intéressant de mentionner qu’assez récemment, des descendants de la famille ont identifié les enfants sur Ancestry. Nous savons donc maintenant que les parents se prénomment Jozef et Anna, et que les deux jeunes enfants sont Adam et Joe. La famille s’est ensuite élargie jusqu’à compter sept enfants.
Pour rester sur le territoire, les nouveaux immigrants devaient rapidement accumuler des capitaux et prouver leur détermination à contribuer à l’économie canadienne. On peut donc voir dans cet album sur la colonisation que les gens construisaient des maisons et des granges, cultivaient la terre, élevaient des troupeaux et avaient des familles nombreuses.
TM :
Sur certaines pages, on retrouve une courte description de l’expérience vécue par la famille.
KC :
Ces récits soulignent l’aptitude des nouveaux immigrants à participer à la vie agricole et leur reconnaissance envers les nouvelles occasions qu’on leur offrait le Canada. Je vais en lire quelques-uns parce qu’ils font légèrement sourire. L’un dit : « Cette famille semble très économe et travaillante. Elle est particulièrement satisfaite d’avoir pu s’installer en un endroit aussi agréable et pratique. » Une autre famille s’est déclarée « satisfaite de son choix et de son avenir au Canada ».
Le message transmis par ces récits sont donc celui d’un progrès et d’une satisfaction officielle envers cette vague de nouvelle colonisation. Vous n’y trouverez aucune mention du mal du pays, de la maladie, de la misère, des échecs ou des territoires perdus des peuples autochtones.
TM :
Nous avons demandé à Krista comment elle a découvert cet item dans la collection et ce qui le rend si intéressant.
KC :
Cette photo a été portée à mon attention en 2004, environ. Je travaillais au Musée canadien de l’histoire avec une équipe chargée de mettre sur pied une exposition intitulée Arpents de rêves : Les pionniers des Prairies canadiennes. Un membre de notre équipe, Jeffrey Murray, archiviste à BAC aujourd’hui à la retraite, nous a proposé d’utiliser quelques-uns de ces albums dans l’exposition.
L’équipe a choisi cette photo en particulier en raison de sa composition inhabituelle. Anna se tient de côté par rapport à l’objectif et on peut voir qu’elle est enceinte de plusieurs mois. Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai réalisé à quel point c’est rare, et c’est l’une des raisons pour lesquelles je la considère aujourd’hui comme un trésor. Deux ans plus tard, je travaillais à un projet de recherche visant à documenter la vie privée des Canadiens et je me suis rendu compte que, même dans les journaux, les lettres et les photos de famille, les gens étaient très discrets à cette époque. Un sujet comme la grossesse était considéré comme personnel et privé au 19e siècle et au début du 20e siècle.
En repensant à cette photo particulière, qui est une représentation très visuelle de la grossesse, de la reproduction et de la sexualité, j’ai pris conscience qu’il s’agit de l’une des très rares images de l’époque montrant une femme à un stade de grossesse avancé. Je me suis demandé pourquoi c’était le cas, à une époque où les femmes avaient beaucoup plus d’enfants qu’aujourd’hui.
En 1910, les femmes donnaient en moyenne naissance à 4,6 enfants au Canada, et beaucoup d’entre elles vivaient probablement beaucoup plus de grossesses, mais on ne trouve aucune photo de femmes enceintes au moins jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale.
Je me suis mise à réfléchir à la question. La première explication que j’ai trouvée est que la grossesse était un sujet délicat. On n’en parlait tout simplement pas. Les discussions sur le sujet ont grandement évolué au fil des siècles. À une certaine époque, la grossesse était considérée comme une force positive. L’historienne Susan Klepp soutient qu’au début de la colonisation de l’Amérique, les femmes enceintes étaient décrites de manière positive comme étant « fécondes », « fertiles » ou « florissantes ».
À la fin du 18e siècle, cependant, avec le passage à des mentalités plus rationnelles et révolutionnaires axées sur la logique et la planification, le corps de la femme enceinte s’est mis à être considéré comme excessif et démesuré. La transition s’est donc faite naturellement vers l’époque victorienne, où l’on a mis l’accent sur la modestie. Au Canada et aux États-Unis, toute discussion sur le corps était alors jugée inacceptable.
Ce qui est intéressant, je trouve, c’est que ce phénomène a perduré jusqu’à assez récemment. J’ai eu beaucoup d’entretiens avec des membres de la génération de ma grand-mère, qui ont élevé des familles nombreuses dans les années 1950, et même à cette époque, on trouve peu de photos du genre.
TM :
Tant aux États-Unis qu’au Canada, la période victorienne est celle de la médicalisation de la naissance et des débuts de la photographie. Il y a de plus en plus de pudeur liée aux discussions sur le corps. Par exemple, les jambes des humains (et les pattes des pianos, qui se disent aussi legs en anglais) sont devenues des « membres » (ou limbs). Les sous vêtements deviennent du « linge de corps ». En ce qui concerne la grossesse, il n’y a tout simplement pas de mot pour décrire ce que l’historienne des vêtements Rebecca Bailey aurait qualifié de « preuve embarrassante de manque de contrôle ». Comment les grossesses étaient-elles dissimulées dans les photos? Laissons Krista nous l’expliquer.
KC :
Le camouflage et l’évitement, je dirais, sont les deux réponses à cette question. Avant que les instantanés pris en famille deviennent monnaie courante, on faisait surtout des portraits, alors les femmes pouvaient facilement éviter de se montrer enceintes sur les photos en ne prévoyant pas de se faire prendre en portrait lorsque leur grossesse était visible.
Aussi, les femmes se donnaient beaucoup de mal pour camoufler leur corps. BAC possède, par exemple, la photo en tenue de soirée d’une femme de la haute société, la Montréalaise Linnie Stewart, prise au tournant du 20e siècle. Elle porte une robe à corset très serré et des vêtements ajustés, et elle tient un éventail pour se cacher.
J’ai été en mesure de retrouver plusieurs, enfin, une dizaine de photos de femmes qui se dissimulent derrière toutes sortes de choses : des éventails, des tables, des fleurs, des enfants, des journaux et même un gros chou.
Sur une photo conservée au Musée McCord, Mme Alice Notman, épouse du photographe William Notman, c’est assise derrière une petite table, devant le reste de sa famille. Je n’aurais jamais compris, sur les photos de Linnie Stewart et d’Alice Notman, que ces femmes étaient enceintes, si ce n’était que leurs grossesses ont été étudiées par deux historiennes du Musée McCord, Hélène Samson et Cynthia Cooper, et que ces données ont été intégrées à la notice du catalogue. Autrement, je ne l’aurais jamais su.
Cela m’amène à une dernière raison, qui est le catalogage. Les archivistes d’autrefois avaient les mêmes valeurs sociales relativement à la grossesse et à la pudeur que les femmes qui évitaient d’être photographiées. Il était donc rare qu’ils inscrivent ce gens d’information dans les carnets de photographie ou dans les catalogues qu’ils créaient.
Lorsque j’ai examiné les ouvrages éducatifs et les publicités du début du 20e siècle, j’ai constaté qu’on y employait plein d’euphémismes vraiment hilarants (pour nous, en tout cas) pour parler de la grossesse. Une fois de plus, ça complique notre capacité à trouver de l’information dans les lettres, les journaux intimes ou les photos. Les femmes étaient appelées « épouses de quelques mois », « toutes jeunes mariées », « futures mères » ou, mon appellation préférée, « femmes corpulentes ». On disait aussi qu’elles étaient « dans l’expectative », « dans une situation intéressante » ou, en fin de grossesse, on disait qu’elles étaient entrées « dans leur période d’isolement ». Vous ne trouverez nulle part dans ces déclarations une information qui interpelle le chercheur moderne. À moins de connaître ces codes, vous ne trouverez pas d’artefact ou de document d’archives sur la grossesse.
C’est frustrant de ne pas avoir de bonnes données de catalogage, mais ça arrive même avec les photos qui ont été cataloguées plus récemment. Celle d’Anna Jarosz mentionnée au tout début, par exemple, s’intitule simplement « récolte de pommes de terre ». Si vous n’avez pas regardé la photo en pensant à la grossesse, même s’il est évident que la jeune femme est enceinte, vous ne penserez probablement pas à inclure cette information dans le catalogue.
On ne fait pas de commentaires sur le corps des autres, car ce n’est pas poli, mais en même temps, en tant que chercheur, c’est assez frustrant de ne pas pouvoir trouver d’information parce que les gens ne sont pas ouverts à propos de ce genre de chose.
Il y a une anecdote amusante au sujet de Doris Anderson qui, dans les années 1960, a probablement été l’une des femmes les plus influentes du Canada. Rédactrice en chef du magazine Châtelaine, elle a insisté pour aller travailler alors qu’elle était enceinte, et les responsables du bureau lui ont demandé si elle pouvait passer par la porte arrière pour éviter que les gestionnaires masculins soient gênés ou offensés par son état. Cet exemple illustre bien que jusqu’à la révolution sexuelle, on ne parlait pas de la grossesse, qui n’était pas bien acceptée publiquement.
Dans les années 1980 et 1990, de grandes entreprises comme Postes Canada et Air Canada ont commencé à proposer des uniformes de maternité à leur personnel, mais jusqu’à ce que ces femmes se mettent à travailler avec le public, qu’on les prenne en photo pour des publicités et que la sexualité des femmes commence à être abordée, la grossesse est demeurée un phénomène plutôt caché. En 1991, Demi Moore a posé nue pour la couverture de Vanity Fair alors qu’elle était enceinte, et c’est un peu ça qui a fait sauter le dernier tabou en ce qui a trait à la photographie du corps des femmes enceintes. Ce type de photo est assez courant de nos jours.
Je voulais revenir sur une chose relativement à la photo par laquelle j’ai commencé, celle d’Anna Jarosz vue de profil, qui était pour moi très inhabituelle et mystérieuse. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle avait posé de cette façon.
Se tenait-elle naturellement de profil pour se montrer, ou le photographe lui avait-il demandé de se placer ainsi? Parce que, comme je l’ai mentionné plus tôt, cette photo résume parfaitement l’objectif de l’Association du Canadien National pour la colonisation rurale, soit de présenter des familles florissantes des Prairies.
Cette information m’a conduite sur une autre voie. En cherchant parmi les photos, j’ai constaté que plusieurs montraient des femmes posées de profil, de cette manière, en silhouette. Ces femmes n’avaient qu’une chose en commun : elles étaient marginalisées, c’étaient des « autres », de nouvelles immigrantes, des femmes vivant dans la pauvreté, ou encore des femmes des Premières Nations, inuites ou métisses. Ainsi, alors que les femmes de la majorité britannique ou canadienne-française s’assuraient de dissimuler leur ventre, ces autres femmes se plaçaient de profil pour mettre en valeur leur grossesse. J’ai trouvé très intéressant de réfléchir à la raison pour laquelle Anna Jarosz a été photographiée de cette manière.
Lorsque l’immigration au Canada a atteint son apogée, au tournant du 20e siècle, elle s’est multipliée par 10 en 10 ans à peine. Plusieurs de ces nouveaux immigrants ont été accueillis favorablement par le gouvernement canadien, mais les tensions provoquées par l’arrivée d’un tel nombre de gens au pays ont nui à l’accueil de cette nouvelle population (nouvelles coutumes, nouvelles langues, préjugés).
Il existait de nombreux préjugés à l’égard des femmes d’Europe de l’Est à cette époque. Il est intéressant de replacer cette photo dans ce contexte. J’ai d’ailleurs vu des exemples d’autres femmes d’Europe de l’Est photographiées enceintes, tout comme des femmes des Premières Nations et inuites.
J’ai commencé à réfléchir au fait que le but de ces photos était différent de celui des portraits ou des photos prises en studio. Mes soupçons se sont confirmés lorsque j’ai vu une série de photos d’une femme nommée Ida Quok, des Nlaka’pamux en Colombie-Britannique, prises par l’anthropologue James Teit. Ces photos se trouvent aujourd’hui au Musée canadien de l’histoire. Il s’agit d’une série de quatre images qualifiées de « procédure ethnographique normale » par Teit dans son album.
Ida Quok est photographiée de face et de profil des deux côtés. Ces photos m’ont fait penser aux photos d’identité judiciaire d’aujourd’hui, basées sur le même raisonnement scientifique. Teit et son patron Franz Boas ont photographié leurs sujets autochtones de manière à mieux comprendre leur physiologie. À une époque où de nombreux scientifiques adoptaient le point de vue raciste selon lequel les dimensions du crâne et la symétrie faciale étaient liées au comportement, ce type de série photographique était courant.
La chercheuse Anne Maxwell parle de la photographie anthropométrique qui, écrit-elle, « a été pratiquée dans des régions du monde où les peuples colonisés avaient été si profondément assujettis qu’ils étaient incapables de résister aux intrusions corporelles et aux images qui les dépouillaient de leur individualité, de leur personnalité et de leur subjectivité ». Sherry Ferrel Racette, spécialiste de la Nation Métisse, a appelé ce phénomène le photocolonialisme. Ce qui était normal et autorisé dans ce type de photo est donc très différent de ce qui était la norme pour les portraits officiels pris en studio des femmes appartenant à la majorité anglophone ou franco-canadienne.
TM :
Nous avons demandé à Krista pourquoi elle considère que cette photo est un trésor.
KC :
Je crois que, pour moi, c’est en raison de sa rareté. Au cours de toutes mes années de recherche sur les femmes enceintes de cette époque, j’ai seulement trouvé peut-être 25 photos où on en voit, et j’en cherche depuis très longtemps. C’est donc en partie en raison de la rareté, mais aussi… lorsque je considère cette photo sous l’angle du photocolonialisme, elle soulève de nombreuses questions sur les préjugés, sur la manière dont les gens peuvent être classés comme « autres » par la photographie, et aussi sur la manière dont nous nous souvenons du passé. Pour la plupart d’entre nous, il serait banal de trouver une photo de femme enceinte posant avec sa famille. Et pourtant, si on examine attentivement la photo, on arrive à comprendre tous les différents éléments de recherche qui sont réunis dans cette seule, toute petite, image. Pour moi, c’est ce qui en fait un trésor.
TM :
Pour voir les photos liées à cet épisode, consultez la page Flickr de BAC. Vous y trouverez un album intitulé Trésors dévoilés. L’album sera mis à jour à chaque épisode, ce qui vous permettra de découvrir les trésors que nous mettrons en valeur.
Merci d’avoir été des nôtres. Ici Théo Martin, votre animateur. Vous écoutiez « Découvrez Bibliothèque et Archives Canada – votre fenêtre sur l’histoire, la littérature et la culture canadiennes ». Nous remercions chaleureusement notre invitée d’aujourd’hui, Krista Cooke.
La musique de cet épisode est tirée de la banque Blue Dot Sessions.
Cet épisode a été conçu, réalisé et monté par David Knox, avec un montage supplémentaire et une conception sonore de Tom Thompson.
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