Transcription d'épisode 30
Geneviève Morin : Bienvenue à « Découvrez Bibliothèque et Archives Canada : votre histoire, votre patrimoine documentaire ». Ici Geneviève Morin, votre animatrice. Joignez-vous à nous pour découvrir les trésors que recèlent nos collections, pour en savoir plus sur nos nombreux services et pour rencontrer les gens qui acquièrent, protègent et font connaître le patrimoine documentaire du Canada.
Peu d’auteurs canadiens sont aussi connus dans le monde que Lucy Maud Montgomery. Sa célèbre série Anne… la maison aux pignons verts a touché le cœur de millions de lecteurs de tous les âges, et son succès ne se dément pas. Dans cet épisode, nous rencontrons un collectionneur de livres passionné : Ronald I. Cohen, qui a donné sa collection complète des œuvres de Lucy Maud Montgomery à Bibliothèque et Archives Canada (BAC) entre 1999 et 2003. M. Cohen nous parle des efforts qu’il a déployés pour rassembler cette collection unique au monde, et de sa généreuse décision de nous en faire don. Nous vous expliquerons plus loin dans cet épisode comment vous pouvez contribuer à la collection de BAC.
Meaghan Scanlon, bibliothécaire des collections spéciales à BAC, a discuté avec M. Cohen de son généreux don et lui a fait visiter la chambre forte où se trouvent les livres de Lucy Maud Montgomery. Elle a commencé leur conversation en demandant à M. Cohen d’où lui vient cet intérêt pour les collections de livres.
Ronald I. Cohen : Je pense que bien évidemment, ça va de pair avec mon intérêt pour les livres tout court. Mais j’ai toujours eu l’instinct du collectionneur. Si je regarde en arrière, je peux dire qu’enfant, je m’intéressais déjà aux collections de timbres et de monnaies, et surtout à l’aspect « collection » de la chose. Et une fois que vous commencez, vous pouvez vous mettre à collectionner plusieurs choses différentes.
Meaghan Scanlon : [rires]
RC : Et ma femme pense certainement que...
MS : [rires]
RC : … que je suis un collectionneur invétéré!
MS : Cela m’amène à vous demander pourquoi vous avez choisi Lucy Maud Montgomery. Avez-vous lu Anne… la maison aux pignons verts lorsque vous étiez enfant, ou…?
RC : Vraiment, c’est une excellente question qui va de soi, mais la réponse va vous surprendre! Le fait est qu’à cette époque, quand j’ai commencé à collectionner les livres Anne… la maison aux pignons verts et Lucy Maud Montgomery, je n’avais pas encore lu Anne… la maison aux pignons verts.
MS : Ça c’est surprenant!
RC : Oui. C’est tout un aveu!
MS : [rires] Oui, vraiment! Quel scandale! [rires]
RC : Dans un balado de Bibliothèque et Archives Canada, en plus!
MS : [rires]
RC : Toujours est-il que je ne l’avais pas lu. Au début, je voulais plutôt faire un film inspiré de la comédie musicale…
MS : Oui!
RC : … d’Anne… la maison aux pignons verts. C’est comme ça que tout a commencé. J’ai commencé à penser à un plan pour réaliser ce film, qui s’inspirait de la comédie musicale de Norman Campbell et Don Harron. Elle a vu le jour, je pense, en 1964, au festival de Charlottetown. C’est ça qui m’a inspiré. J’ai trouvé la comédie musicale superbe, et j’étais prêt à relever le défi d’en faire un film.
Mais il y avait des enjeux juridiques liés aux livres; car une des questions liées aux droits rattachés à Anne… la maison aux pignons verts dépendait, dans une certaine mesure, de l’endroit où avait d’abord été publié le livre : aux États-Unis ou en GrandeBretagne. Parce qu’il n’a pas été publié au Canada la première fois.
MS : C’est vrai.
RC : Alors j’ai commencé à chercher le livre. Je ne savais pas encore, à ce moment-là, que la première édition d’Anne allait me coûter si cher! Je me suis mis sur la piste de la première édition britannique, en essayant de trouver la toute première. Je voulais avoir les livres, parce que les consulter à la bibliothèque – si on pouvait les trouver – les premières éditions, et l’information détaillée sur la publication… Vous savez, on ne trouvait pas nécessairement ça dans n’importe quelle bibliothèque, que ce soit Bibliothèque et Archives Canada, de petites bibliothèques ou des bibliothèques situées dans de grandes villes. En tout cas, c’est comme ça que ça a commencé.
Et le premier exemplaire que j’ai acheté, je me souviens, c’était la sixième impression de la première édition d’Anne… la maison aux pignons verts. Ensuite, ça m’a semblé logique d’essayer d’en trouver d’autres; d’autres éditions, et le reste des œuvres aussi. On peut dire que l’idée de ma collection vient de là.
MS : Oui.
RC : À l’époque, je conservais ma collection sur des étagères, dans le salon de notre maison de Manotick. Un soir, Marianne Scott – une bibliothécaire que je connaissais de mes années à McGill, où elle avait été bibliothécaire à la bibliothèque de droit, avant de devenir bibliothécaire en chef de toutes les bibliothèques de McGill… Quand elle est venue souper, elle était bibliothécaire du Canada. Quoi qu’il en soit, elle était venue souper à la maison. Elle est entrée dans le salon et a vu les rangées et les piles de livres de Lucy Maud Montgomery sur les étagères. Après un petit silence, elle les a montrées du doigt en disant : « Je les veux! »
MS : [rires]
RC : Et j’ai trouvé que c’était fascinant…
MS : [rires]
RC : … Tout l’instinct dont on pouvait s’attendre, vraiment, de la part d’une éminente bibliothécaire comme l’était, et l’est toujours, Marianne. Je l’ai regardée et je lui ai dit : « D’accord, ils sont à toi. »
MS : [rires]
RC : Ensuite, nous avons redoublé d’efforts pour combler les lacunes que j’avais identifiées dans la collection. Notre objectif principal, c’était de trouver toutes les éditions, les impressions et les versions existantes – avec les jaquettes d’origine si possible, car c’est un élément important de l’histoire de la publication et de la commercialisation d’un livre. Par exemple, les jaquettes nous en disent beaucoup sur le public cible des livres.
En tout cas, l’objectif était d’avoir la collection la plus complète possible. Donc je ne cherchais pas seulement les premières éditions, comme le font plusieurs collectionneurs. On veut toutes les premières éditions de G. A. Henty ou de Ballantine ou, vous savez, d’un auteur en particulier. Je souhaitais vraiment que ma collection ait une grande profondeur, une grande étendue, une grande portée; c’était mon but premier. Je voulais donc combler le plus grand nombre de lacunes possible.
Donc je me suis lancé! J’ai fait des pieds et des mains pour obtenir les premières œuvres, publiées aux éditions Pitman, au Royaume-Uni, et bien sûr celles publiées aux éditions L. C. Page de Boston. Plusieurs personnes ne savent pas qu’au Canada, Anne… la maison aux pignons verts n’a été publié pour la première fois qu’en 1942, alors qu’aux États-Unis le livre était paru en 1908 aux éditions L. C. Page. Difficile d’imaginer qu’une œuvre aussi emblématique qu’Anne… la maison aux pignons verts n’a pas été publiée ici avant 1942! Ça ne voulait pas dire qu’on ne pouvait pas l’acheter avant, mais c’est cette année-là que le livre a été officiellement publié. J’ai alors commencé à chercher le plus grand nombre possible de ces livres; les éditions australiennes aussi, et japonaises bien entendu.
Je me souviens que dans un cas – où étais-je? – en NouvelleZélande; j’essaie simplement de me souvenir où j’étais à l’époque… Vous savez, j’ai visité des librairies où on vendait des livres usagés ou anciens; bref, j’allais partout où je pouvais trouver des livres. À une époque que nos plus jeunes auditeurs n’ont sans doute pas connue, il fallait parcourir les quatre coins du monde pour se rendre physiquement chez les vendeurs de livres anciens. Un jour, j’ai vu sur le bureau d’un libraire un exemplaire de la première édition de The Story Girl [La Conteuse]. Inutile de dire que je l’ai acheté! J’ai dû discuter et marchander, mais au bout du compte je l’ai eu!
Ce que j’ai trouvé le plus spécial, c’est de chercher des livres de Lucy Maud Montgomery à Tokyo, sur la rue Jinbōchō. À l’époque, c’était une rue de libraires, qui existe peut-être encore. Et vous savez, ma connaissance du japonais était, comment dirais-je, un peu limitée…
MS : [rires]
RC : Je ne me souviens plus de ce que je pouvais prononcer, mais probablement pas beaucoup plus que « Bonjour», « Merci » et des choses comme ça. Alors je suis entré dans une librairie et j’ai dit au libraire – parce que plusieurs libraires étaient spécialisés; bien sûr, ils étaient aussi généralistes, mais beaucoup étaient spécialisés. Vous savez, l’un se spécialisait en sciences, l’autre dans l’étude de l’espace, l’autre encore en histoire, et ainsi de suite. Alors je suis allé voir le libraire et j’ai prononcé les mots les plus importants, pour un collectionneur d’œuvres de Lucy Maud Montgomery : Akage no An [Anne aux cheveux roux].
MS : Oui.
RC : Le libraire m’a regardé très gentiment; et parce qu’il ne parlait probablement pas plus l’anglais que moi, le japonais, il m’a entraîné sur le trottoir, a pointé la rue du doigt et m’a dit où aller. C’est ainsi que j’ai trouvé les exemplaires d’Akage no An que je cherchais.
Bref, j’ai eu beaucoup de plaisir à trouver des exemplaires d’Anne… un peu partout où j’allais. Et vous savez, l’Internet était très important aussi; plus le temps avançait et plus ça devenait important. Même chose avec les enchères – principalement sur eBay.
Je pourrais maintenant vous parler de certains items reliés aux films…
MS : Oui.
RC : … associés aux œuvres de Lucy Maud Montgomery qui m’ont fasciné à l’époque. Encore là, saviez-vous que le premier film d’Anne… la maison aux pignons verts a été réalisé en 1919? Quand j’ai vraiment arrêté de collectionner les livres – je ne le fais pas activement depuis un certain nombre d’années maintenant – mais à cette époque, le film de 1919 n’avait pas été trouvé. Je ne pense pas qu’il l’ait été...
MS : Je ne pense pas, non.
RC : … depuis. Je ne pense pas non plus, et c’est très malheureux. En tout cas. La version de 1934 est un peu plus connue. Quoi qu’il en soit, je cherche des objets associés aux films, parce que d’autres films ont été faits d’après les œuvres de Lucy Maud Montgomery – pas beaucoup, mais il y en a eu avant les productions assez récentes de Kevin Sullivan, qui sont très connues. Des films individuels ont peut-être été tournés à partir de livres individuels. Il y avait certainement des traces du film de 1919.
Et un jour, alors que je cherchais dans eBay, j’ai vu deux affiches et j’en ai eu le souffle coupé. Il me les fallait absolument! Et vous savez, quand on achète sur eBay, il faut toujours – ou il fallait toujours, les choses ont peut-être changé aujourd’hui – utiliser une stratégie. Montrez-vous votre jeu dès le début ou attendez-vous à la fin? Comment procédez-vous? Et ça peut changer d’une fois à l’autre, selon ce que vous cherchez.
De toute façon, ce que j’ai découvert après coup – eh bien, évidemment, j’ai acheté les affiches! Mais ce qui est intéressant, c’est qu’elles provenaient d’une petite ville du Michigan appelée Chesaning, si ma mémoire est bonne. L’homme qui les vendait rénovait une maison. C’est une petite ville, pas comme Détroit ou Chicago; peut-être même un village, je ne sais pas, mais disons une petite ville. Bref, l’homme rénovait une maison qu’il venait d’acheter, et dont l’un des anciens propriétaires avait aussi possédé le cinéma de la ville. Et ce dernier était, comment dire, plutôt économe : au lieu d’isoler son plancher avec un matériau commercial, il avait utilisé les affiches de son cinéma. Vous imaginez les conditions de préservation! Michel et vous seriez horrifiés!
MS : En effet, c’est épouvantable.
RC : Heureusement, les affiches étaient en excellent état, puisque l’avantage – bien sûr, si les affiches avaient pris l’eau, ça aurait été la catastrophe totale! Mais ça ne s’est pas produit. Et sous le plancher, les affiches étaient protégées de la lumière : il n’y avait aucune lumière, sauf sur les affiches au haut des piles. Donc les autres n’étaient pas décolorées; elles étaient non seulement protégées par les planches du plancher, mais par les affiches du dessus. Elles étaient donc en très bon état. Les conservateurs de BAC pourraient sûrement nous en dire plus sur les traitements qu’ils ont faits pour les amener dans un état de préservation parfait. Mais elles étaient sensationnelles! Et j’ai pu mettre la main dessus.
De mon côté, j’avais une pression supplémentaire, dont je n’ai parlé à personne je crois : j’étais censé jouer au tennis pendant la soirée de clôture des enchères …
MS : [rires]
RC : Je joue toujours au tennis le mercredi soir – depuis plus longtemps que votre âge, pour certains d’entre vous! Je devais donc décider si j’allais quand même jouer ce soir-là, et si oui, choisir ma stratégie pour les enchères; par exemple, vous savez, le montant que je voulais payer pour les affiches. En tout cas, ça me tracassait. J’ai finalement décidé d’aller au tennis et de faire une offre, disons, très solide. Et j’ai finalement obtenu les affiches!
Cette acquisition a longtemps fait mon bonheur, parce que c’est peut-être, en un sens, le plus important souvenir du film de 1919. Vous savez, j’ai déjà donné des articles moins précieux associés au film, comme des diapositives de lanterne magique qui auraient servi à annoncer le film. Et d’autres choses encore qui m’intéressaient, toujours dans cette même veine de portée et de profondeur.
Mais le film de 1919 mettait en vedette Mary Miles Minter, un personnage qui attirait l’attention d’une manière qui pouvait parfois frôler le scandale, disons.
GM : Mary Miles Minter était une vedette du cinéma muet qui a joué dans 54 films entre 1912 et 1923. C’est elle qui tenait le rôle-titre dans le film de 1919 d’Anne… la maison aux pignons verts, réalisé par le séduisant William Desmond Taylor. En 1922, Mary Miles Minter a été impliquée dans un scandale entourant le meurtre mystérieux de Taylor : on a découvert qu’elle avait écrit de nombreuses lettres d’amour au réalisateur, de 30 ans son aîné. Ce fut la fin de sa carrière. Quant au meurtre de Taylor, il n’a jamais été résolu.
RC : Je pense que dans la collection que j’ai donnée, il y a des articles qui parlent du scandale, et d’autres éléments associés à Mary Miles Minter. Nous devrons peut-être vérifier; si, par chance, j’ai toujours ces articles et qu’ils ne font pas partie de cette acquisition, eh bien, nous les y ajouterons, parce qu’ils sont très intéressants. C’est le genre de chose que j’aimais quand j’étais collectionneur.
Beaucoup de souvenirs de mes acquisitions sont liés à des films. Je ne pense pas que BAC ait une copie du film de 1934. Mais nous avions de bonnes relations avec la Bibliothèque du Congrès ou la division de la Bibliothèque qui était responsable du film et qui possédait les négatifs; et elle a fait un tirage spécial pour nous. Jan Celluci, la femme du regretté Paul Cellucci, siégeait au conseil d’administration des Amis de Bibliothèque et Archives Canada ou en était membre honoraire. Je pense qu’elle a pu être membre honoraire. Nous avions donc de très bons contacts.
Alors la Bibliothèque du Congrès a préparé une version récente du film Anne… la maison aux pignons verts de 1934 et nous l’a prêtée! Nous l’avons projetée au 395, rue Wellington, et ce fut tout un événement! Plusieurs personnes y ont assisté et ce fut un grand succès. Le film était superbe. Je ne pense pas que nous en ayons une copie, mais au moins, il existe!
MS : Oui.
RC : Et on pourrait en principe le trouver – je l’espère. Et si ça peut servir, j’ai certainement des copies VHS commerciales. Donc, Meaghan, vous pouvez m’en parler au besoin; et s’il vous les faut, je vous les enverrai rapidement.
MS : Oui, nous en parlerons à nos collègues responsables des films.
GM : Après l’entrevue, Meaghan a conduit M. Cohen au Centre de préservation de Bibliothèque et Archives Canada pour lui montrer où se trouve désormais la collection des œuvres de Lucy Maud Montgomery. Voici les propos qu’ils ont échangés dans la chambre forte où sont entreposés les livres rares.
MS : Notre chambre forte est climatisée. La température est à 18 degrés Celsius et l’humidité relative est de 40 % – des conditions idéales pour les livres. C’est la première fois que vous voyez votre collection ici, au Centre de préservation?
RC : Oui.
MS : Qu’en pensez-vous?
RC : Incroyable. C’est super! Quelle excellente façon de préserver les livres! La collection semble très accessible, et le fait de tout rendre visible, côte à côte, offre des points de comparaison qui vous frappent lorsque vous regardez les volumes. Je trouve que c’est absolument incroyable.
MS : Tant mieux.
RC : Oui.
MS : Je suis contente.
RC : Ça me fait penser à un livre – je ne me souviens pas lequel. Mais je marchais au Salon du livre d’Ottawa un jour, et un libraire m’a dit : « Tel autre libraire a quelque chose pour vous ». Je suis donc allé le voir, et je peux vous dire qu’il avait le sens de l’humour! Il m’a montré un livre en disant « Voilà! Regardez ça! » J’ai ouvert le livre, et à l’endroit où figure habituellement le prix, il avait écrit : « deux gros bills ».
MS : [rires]
RC : Et il savait que c’était un livre que je ne pouvais pas me permettre de laisser passer.
MS : [rires]
RC : Oh, ces livres-là sont superbes aussi – un manuel de l’enseignant…
MS : Oh!
RC : … pour Anne… la maison aux pignons verts.
MS : Pour faire étudier l’œuvre aux élèves.
RC : Oui. Et voici un guide pour les élèves.
MS : [rires]
RC : Il ne faut rien négliger, du moment que c’est intéressant. Et c’est important : on ne sait jamais si de tels articles seront intéressants…
MS : Tout à fait.
RC : … pour quelqu’un.
MS : C’est vrai.
RC : Oui.
MS : Eh bien, c’est donc la collection.
RC : Oui. Merci beaucoup.
MS : Bien…
RC : Est-ce que je peux prendre une photo de la collection?
MS : Bien sûr.
RC : J’aimerais photographier la façon dont elle est disposée.
MS : Bien sûr, allez-y. Nous nous tiendrons hors du cadre.
Andrew Van Vliet : Si vous pouviez désactiver le flash, cela serait apprécié.
RC : D’accord.
GM : Nous entendions Andrew Van Vliet, notre agent de gestion des fonds et des chambres fortes, qui veillait à ce que les œuvres conservées dans la chambre forte des livres rares soient protégées contre les sources lumineuses dommageables. Avant de conclure, Meaghan voulait absolument poser une question à M. Cohen.
MS : Juste une dernière question avant de laisser la place à Michel. J’ai l’impression que la boucle ne serait pas bouclée si je ne la posais pas! Avez-vous lu Anne… la maison aux pignons verts, finalement?
[rires]
RC : Oui!
MS : Bon, c’est bien!
[rires]
GM : Pour voir des images associées à ce balado, dont de nombreux objets mentionnés par M. Cohen, consultez notre album Flickr à la page portant sur cet épisode, au www.bac-lac.gc.ca/balados. Dans les liens connexes de la page de cet épisode, vous pouvez également apprendre comment enrichir la collection de Bibliothèque et Archives Canada en faisant un don de documents publiés et d’archives.
Pour découvrir la vie de Lucy Maud Montgomery et le patrimoine qu’elle a légué, lisez notre article de blogue « Lucy Maud Montgomery : Des œuvres alimentaires à la poésie ».
Merci d’avoir été des nôtres. Ici Geneviève Morin, votre animatrice. Vous écoutiez « Découvrez Bibliothèque et Archives Canada — votre fenêtre sur l’histoire, la littérature et la culture canadiennes ». Nous espérons que vous avez aimé ce premier épisode de notre série d’entrevues avec des donateurs, au cours de laquelle nous vous parlerons de certaines collections superbes que nous avons obtenues grâce à nos très généreux donateurs.
Je remercie tout particulièrement notre invité du jour, M. Ronald I. Cohen, notre bibliothécaire des collections spéciales Meaghan Scanlon, qui a mené l’entrevue, et Sullivan Entertainment, qui a mis à notre disposition le passage audio que vous avez entendu au début.
Pour plus d’information sur nos balados, ou si vous avez des questions, des commentaires ou des suggestions, visitez-nous à bac-lac.gc.ca/balados.